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À la tête du pelotonComme vous le savez déjà, je suis une partisane des médias sociaux. Ces outils viennent répondre à mon besoin de communiquer et d’entrer en relation avec les gens. Cependant, mon côté entrepreneur m’amène à être raisonnable et à planifier mes actions sur les médias sociaux de façon à répondre aux objectifs que je me suis fixés.

Mais laissons de côté l’aspect "business" des médias sociaux et regardons plutôt l’aspect sociétal. Pour qui aime les gens, il y a là tout un bassin d’observation possible. Et vous savez, observer les gens, ce n’est vraiment pas loin de la "business" puisqu’en marketing, décortiquer vos habitudes de vie permet de mieux cibler sa clientèle. Après tout, c’est vous le client!

Mais revenons à des faits plus généraux. Hier, je donnais une formation sur les médias sociaux et quelque chose m’a frappée : l’évolution rapide de l’intérêt pour ces nouveaux environnements. Vous allez me dire que ce n’est pas la découverte de l’année, tout le monde peut affirmer ça. C’est vrai.

Mais de voir les gens en chair et en os devant moi, voir leur langage non verbal, écouter leurs questions et affirmations, tout ça me permet d’affirmer qu’il y a effectivement une évolution et je ne le dis pas juste parce que je l’ai lu quelque part. Je la vis cette évolution! C’est fascinant.

En début d’année, je sentais que les gens étaient encore au stade d’exploration alors que maintenant ils veulent vraiment comprendre ce qui se passe actuellement avec le web. On se rend compte que ces nouvelles façons de communiquer ne sont pas qu’une mode passagère, mais l’évolution naturelle de la société. Cette communication rapide, voire instantanée, est devenue une réalité dont il faut tenir compte. En début d’année, les gens qui assistaient à mes formations y étaient par curiosité alors que là je les sens plus avides. Ce n’est plus de la curiosité, ils veulent passer à l’action et demande à aller plus loin en ayant plus de formation.

Mon rôle est de les amener à passer à l’action de façon stratégique. Oui, c’est devenu une obligation de comprendre cette façon de communiquer. Oui, c’est une obligation de surveiller ce qui se passe sur le web à propos de nous, de nos produits et services, et de notre entreprise. Mais au-delà de ça, il faut se poser la question et savoir "qu’est-ce que je veux, au juste, aller chercher?"

Je crois également qu’après quelques années de présence incontrôlée où les gens utilisaient à peu près n’importe comment ces outils, autant de façon personnelle que professionnelle, il faut s’attendre à un retour du balancier. Oh! Ça ne sera certainement pas instantané, mais je sens que les gens commencent à se réveiller et à se dire "Oh! là! C’est plus que juste un truc pour s’amuser ça!" Ces nouveaux environnement qui nous ouvrent à une panoplie de possibilités viennent avec leur lot de responsabilités.

Malgré les opportunités que ça apporte, il reste qu’il y a encore des gens qui sont complètement fermés à cette nouvelle ère si on peut dire. Des employeurs ferment encore l’accès à divers sites de réseautage en ligne. Je comprends cette peur, mais j’ai de la difficulté à comprendre l’attitude. Personne n’a jamais avancé en se cachant la tête dans le sable. Des solutions miracle aux écarts des employés, il n’y en a pas. Ces mêmes employés qui, soi-disant, perdent leur temps sur les réseaux sociaux, perdront leur temps à la machine à café, au photocopieur ou dehors à fumer une cigarette. Quand on a décidé de perdre son temps, ce n’est pas les médias sociaux qui feront une différence.

Malheureusement, ceux qui sont encore fermés ne lisent sans doute pas ce blogue. Alors, même si j’ai le goût de leur dire que la meilleure façon d’avancer est d’abord et avant tout de comprendre, le message ne se rendra sans doute pas. Mais bon, j’ai encore espoir. Savez-vous pourquoi? En règle général, ceux qui imposent ces interdits, c’est parce qu’ils sont en tête d’une entreprise ou d’un organisme. Pour se rendre à cette tête, ils ont dû faire leur chemin et foncer. Il reste certainement une fibre de cette audace cachée quelque part qui ne demande qu’une petite tape d’encouragement pour refaire surface.

Ce n’est pas bon de rester dans sa zone de confort. On s’encroute et on recule au lieu d’avancer.