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Marie-Lyne Michaud, Chantale St-Laurent, Eric Morin, vice-président de la Chambre de commerce de Témiscouata et Cindy Rivard

Eh! Oui! Je suis influente…! Il n’y a pas si longtemps, quelques années à peine, j’aurais eu de la difficulté à accepter ce fait.  En fait, je le souhaitais, mais il y a une différence entre le souhaiter et l’assumer. J’ai grandi en sagesse depuis et influencer les autres, positivement on s’entend, est en ligne directe avec ma mission, ma raison d’être. Alors, je n’ai aucune raison de ne pas l’assumer, l’accepter, et en être fière!

Pourquoi je vous raconte ça? Samedi soir dernier, j’ai reçu une reconnaissance de la Chambre de commerce du Témiscouata. J’ai été nommé « Femme d’influence 2017 ».  Ce prix est attribué à une entrepreneure qui a su innover et se distinguer par ses réalisations, sa stratégie de mise en marché, son apport au développement, ainsi que par l’originalité de ses réalisations.

Nous étions 9 femmes en nomination, toutes inspirantes à notre façon.  Je crois que juste le fait d’être en nomination était déjà, en soit, une belle reconnaissance parce que nous avons été choisis par nos pairs. Même chose du côté des gagnantes : c’est un vote des membres de la chambre de commerce qui a déterminé les récipiendaires.

Mais à quoi ça sert des soirées de reconnaissance pour les femmes?

Veut, veut pas, on finit toujours par avoir la question suivante : « pourquoi une soirée de reconnaissance pour les femmes? » Pourquoi pas pour les hommes?

Bien oui, pourquoi pas?

En fait, je suis plutôt d’avis que si ça n’existe pas, c’est qu’il n’y a pas de réel besoin pour ce genre de soirée du côté des hommes. S’ils en ressentaient le besoin, c’est sûr qu’il y en aurait! C’est une question marketing tout simplement. Quand on offre quelque chose sur le marché, c’est qu’on répond à un besoin, point final. Si ce n’est pas le cas, le produit meurt rapidement.

Pourquoi est-ce un besoin pour les femmes?

C’est simple. Nous avons besoin de modèles. Je ne vous apprends rien en affirmant que ça ne fait pas si longtemps que les femmes se sont émancipées et encore moins longtemps qu’elles se sont mises à développer des entreprises. Bien sûr, il y a quelques exceptions ici et là dans l’histoire, mais en général, c’est assez récent. Et malgré tout, les modèles ne sont pas légions…

Les femmes ont tendance à travailler dans l’ombre. Majoritairement, elles ne cherchent pas la reconnaissance publique. En 2017, je suis persuadée qu’il y a beaucoup plus de femmes que nous pourrions citer en exemple que ce que nous croyons. Mais elles œuvrent en silence.

Nous avons besoin de vous comme modèle d’épanouissement et de réussite!

Il n’y a pas qu’un modèle de réussite. Ces nominations de la chambre de commerce regroupaient 9 femmes de divers horizons, soit autant de modèles.

  1. Chantale St-Laurent – Récipiendaire du prix « Femme de talent 2017 », coordonnatrice du Tremplin, Rendez-vous de la chanson et de l’humour de Dégelis
  1. Marie-Lyne Michaud – Récipiendaire du prix « Femme de mérite 2017 », Station-Service Michaud
  1. Brigitte Dufour de l’hôtel Château Fraser
  2. Joëlle Picard, Marché Metro de Dégelis
  3. Louise Morin des Bardeaux Lajoie
  4. Nadine Lavoie, notaire chez Côté Ouellet Thivierge
  5. Paméla Bérubé, PB Dimension RH
  6. Suzie Thibault, Cabano Fleuriste

Et moi! Présidente d’Oyez Communications et co-propriétaire de MaltBroue Inc.

Se donner la permission de briller

Comme vous pouvez le constater, nous avons là de belle variété de modèles! Pourquoi ne suivre que les modèles les plus « public » que nous avons au Québec? Soit dit en passant, ça ne leur enlève rien! Elles sont toujours aussi inspirantes! Mais peut-être pouvons-nous nous laisser inspirer par des modèles locaux, qui ont réussi à s’épanouir et se réaliser dans leur milieu.

En tout cas, en tant que femme en affaires, j’ai toujours eu besoin de modèles! Avec le temps, j’ai accepté que je puisse à mon tour servir de modèle pour d’autres. N’est-ce pas génial!?! Nous contribuons ainsi au développement socio-professionnel des femmes ET au développement économique de notre région.

Un jour, quelqu’un m’a sagement dit : « Cindy, donne-toi la permission de briller ». À mon tour je vous invite à vous donner la permission de briller et d’inspirer les gens qui vous entoure.

Cindy