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26sept
Avouez que la communication est tellement au cœur de tout dans nos vies qu’on oublie parfois à quel point ses pièges peuvent être subtils. Voici quelques exemples de pièges de la communication.

Observez les gens autour de vous, les situations et observez-vous aussi! Vous découvrirez peut-être sous un nouvel angle certains aspects de votre personnalité!

  1. Faire de la projection

Je débute par ce piège afin de faire un lien avec mon billet du début du mois, celui sur le stress et comment le déjouer. N’est-ce pas qu’on porte parfois des lunettes qui déforment la réalité? Un des aspects de la projection est de prêter à autrui des idées qui ne sont pas nécessairement les siennes. On se fait du cinéma finalement! Rien de mieux pour augmenter le stress d’un cran.

  1. Avoir des idées fixes

Ça, c’est une chose dont j’ai pris conscience il n’y a pas si longtemps. En fait, mon entourage pense que j’accueille le changement comme un poisson dans l’eau, mais la réalité est tout autre: j’ai besoin d’apprivoiser le changement. Évidemment, en situation de crise, j’arrive à réagir au quart de tour, mais si on me bouscule sans raison, je vais me braquer et rester sur mes positions. Depuis que je comprends que je réagis comme ça, je suis en mesure de dire « laisse-moi étudier la situation si tu veux une réponse réfléchie».

  1. Le brouillage

Je croise parfois une personne qui tombe constamment dans ce piège et ce, de façon volontaire! Cette personne passe son temps à sortir des théories avec de grands mots que personne ne comprend. Peu de gens osent dire qu’ils ne comprennent rien à son charabia. Son jeu est justement d’avoir l’air d’un expert et faire en sorte que ses clients le croient sur parole. Il brouille les cartes.

  1. La dissonance

Un piège en attire souvent un autre. Brouiller la communication apporte nécessairement de la dissonance, c’est-à-dire affirmer des choses qui sont en contradiction avec ses réelles intentions. Dans notre société où l’authenticité est de plus en plus mise en valeur, c’est un grand risque que de tenter ce jeu. Ce sont des choses qui se détectent dans le non-verbal, qui se sentent dans l’attitude. Bien qu’il existe des experts de la dissonance, la majorité ne réussiront qu’à perdre la confiance des gens.

  1. S’admirer ou se déprécier

Personnellement, j’observe plus souvent la dépréciation que l’inverse. C’est souvent le genre de personne que j’évite car elle gruge toute mon énergie. En fait, aujourd’hui je n’ai plus à les éviter parce que j’ai compris ce piège. Une personne qui se déprécie continuellement cherche en fait à ce que son interlocuteur la convainque du contraire afin de se faire valoriser. Si vous n’entrez pas dans ce jeu, elle se désintéressera de vous rapidement pour trouver une autre personne qui la valorisera.

Je n’ai répertorié ici que quelques-uns des pièges de la communication qui sont, à mon avis, assez faciles à déceler chez soi-même et chez les autres. Connaître et prendre conscience de ces pièges peut nous aider à améliorer nos communications interpersonnelles si importantes pour le succès de nos affaires et de notre vie en général.

Reste encore les jeux de pouvoir, de manipulation, de victimisation qui peuvent handicaper sérieusement toutes relations. La communication a toujours deux faces. Elle peut autant être un instrument de succès que d’échec.

Que voulez-vous en faire pour vous? Une réussite ou un échec?

«  Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
– Nelson Mandela

Je vis actuellement une situation de communication qui pourrait être considérée comme un échec. Quel qu’en soit le résultat final, je crois que les deux faces de la communication se trouvent dans toute situation. Est-ce qu’une situation peut être considérée comme un échec si à travers elle on grandit et on apprend? Je crois que l’échec se trouve dans la répétition des situations qui ont mené vers un conflit. Si on a l’humilité de comprendre, de s’ajuster et de recommencer autrement, ça ne peut être considéré comme un échec.

Qu’en pensez-vous?

Cindy